Balthazar Saint-Cene est un antiquaire reconnu sur la place de Paris. Alors qu’il est invité à un mariage qui ne l’enchante guère, il fait la rencontre d’Alma, une femme énigmatique qui se présente comme son ange gardien. Celle-ci va le conduire sur le chemin d’une nouvelle vie, la vita nova : il quitte famille, femme, enfant, activité professionnelle, à la recherche du mystère qui le relie à elle. Ce sera l’occasion de découvrir un milieu inconnu, ainsi que le courage et le don de soi.
Tout au long du récit, Balthazar est accompagné par sa conscience, incarnée par Henry Miller, l’écrivain qui l’a beaucoup marqué et qui habite en lui et le guide au-delà des réponses aux énigmes, vers sa propre identité. Au départ léger et drôle, avec quelques envolées romanesques originales autour du dialogue Miller-Balthazar, le ton de ce roman psychologique et initiatique devient de plus en plus signifiant, chargé de révélations, jusqu’à la triple fin qui devrait surprendre les lecteurs.
Mes impressions:
Tout d'abord, je remercie chaleureusement les agents littéraires ainsi qu'aux éditions Persée pour m'avoir permis de découvrir cet étonnant roman !
pourquoi ce livre? Pour la très belle et fascinante couverture et surtout pour le résumé alléchant.
Balthazar Saint-Cene est
un homme de quarante-cinq ans qui a réussi sa vie, autant sur le plan professionnel
que sentimental. Il est le narrateur de ce roman et va nous raconter comment sa
vie changera à jamais après une rencontre lors d'un mariage.
Son petit monde idyllique sera bousculé par
Alma, une jeune femme énigmatique qui prétend être son ange gardien. Après
cette étrange rencontre, Balthazar commencera à douter de lui, il se
rendra compte qu'il ne connait ni son identité ni ses désirs. Pour se
redécouvrir, Balthazar décide de partir, d'abandonner sa famille pour se
concentrer sur sa personne et réfléchir sur la vie. Il emménage alors boulevard
des Batignolles "juste à la frontière de Villiers, c'est-à-dire entre le
monde luxueux et le début du purgatoire, à deux minutes à pied de chez
nous", " C'était quand même une vraie rupture avec ma vie, même à une
distance d'une station de métro, à portée de fusil". Le bonheur
frappera-t-il à sa porte? fera-t-il des rencontres bouleversantes? Reverra-t-il
la mystérieuse Alma?... Ce livre ira de révélation en révélation.
J’ai pris beaucoup de plaisir à
suivre notre protagoniste dans ce beau roman d’apprentissage. Balthazar est un
personnage bien construit, avec ses forces et ses faiblesses et un langage
assez cru.
Certains passages de l’intrigue
sont souvent répétitifs, on a donc
parfois l’impression de ne pas avancer. J’ai été un peu surprise par l’écriture qui s’avère
très contemporaine. Il utilise des mots simples mais les phrases sont parfois
trop longues. Pourtant cela n'empêche
pas la lecture d’être rythmée.
J'ai bien aimé que la
conscience de Balthazar soit incarnée par Henry Miller, cela m'a donné très
envie de découvrir cet auteur.
Le deuxième chapitre est d’ailleurs entièrement dédié à Henry Miller, cela m’a
un peu troublé au point de ne pas savoir
si c'est l'auteur ou Balthazar qui en parle.
En résumé, c'est un très beau livre sur le pardon, la tolérance, l'espérance, la solidarité et le bonheur. Le suspens du livre tient en haleine jusqu'au bout!
Citation:
" J'avais accès à cette région profonde, qui ne sort pas souvent de sa tanière, où se rallie tout sentiment de solidarité, au-delà de l'amour et de la haine, où s'évanouissent les limites de l'être, se perd le sentiment de l'individu et du temps"
" Elle était sublime au point que la beauté n'avait d'autre choix que de la copier"
" j'entamai enfin le chemin du pèlerinage vers moi-même. L'homme que j'étais, je ne le serais plus..."
note: 6.5/10
Livre de 320 pages, 21euros, éditions Persée
Henry Miller
Ça me semble intéressant. Je ne sais pas si je le lirais mais c'est très intriguant.. A voir donc :)
RépondreSupprimerMerci de la découverte!
de rien =)
RépondreSupprimerj'aime beaucoup Miller et ce livre semble intéressant
RépondreSupprimer@ denis : Oui ce livre m'a donné envie de découvrir Henry Miller, à l'air un peu spéciale tout de même ^^
SupprimerLa photo en noir et blanc de ce dos magnifique est vraiment réussie.
RépondreSupprimer@ anis : Oui! j'adore la photo moi aussi!! =D
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