jeudi 8 novembre 2012

Le squelette amoureux



 Le squelette amoureux : une épopée aux accents tragiques et pathétiques contée en alexandrins. Un amour plus fort que la mort. L’aventure de ce personnage emporte le lecteur dans un univers où réel et imaginaire semblent intimement liés, la forme originale de la composition lui donna sa force.


Le squelette amoureux de Patrick Montois Orbel, édition Stellamaris, 105 pages, 11 €.








N’étant pas habitué à lire de la poésie et encore moins lorsque celle-ci est contemporaine, j’ai sauté sur l’occasion quand Les agents Littéraires en proposait.
Je ne regrette pas du tout mon choix et j’aimerais d’ailleurs trouver le temps de lire plus de poésie.
Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la structure du texte :
Patrick Montois Orbel, nous propose 19 sonnets en partie en estrambot. 
« Estrambot », signifie que les 17 vers que contient une page sont répartis de la manière suivante :
                                                   4 vers
     4 vers
      3vers
     3 vers
     3 vers
De plus, le dernier vers de chaque bas de page est repris en début de page suivante, ce qui donne une harmonie au texte.
Comme le titre nous l’indique, le personnage principal de cette épopée poétique est un peu particulier, puisqu’il s’agit d’une personne décédée, un squelette.
 Ce squelette n’est pas ordinaire. Tout d’abord,  c’est un squelette libre, nous le découvrons sortant de sa tombe pour divaguer parmi le monde des mortels.
C’est un squelette amoureux de la vie et plus particulièrement des créatures féminines.
Malgré une bague au doigt, cela n’empêche le squelette  d’entretenir la réputation d’un « homme à femmes »

   « Parce que je rêvais de voir un horizon,
   Sans avoir à subir le fouet et l’attelage,
   Les présents  de l’amour mais sans cet emballage,
  Son remède à mes jours sans boire son poison »

Son autre passe-temps est sans aucun doute la philosophie qu’il tire de son observation du monde à travers sa tombe.
 « Plaignons-les, mais l’humain n’aime pas être seul ;
  Il survit dans un groupe où le plus fort commande ! »
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 «  Ne pas suivre quelqu’un donne la liberté
 Qui permet de choisir ; c’est notre découverte ! 

Le squelette représente celui qui a vécu, celui qui a vu et profité de la vie. Mais c’est aussi un homme plein de sagesse face à la fougue  et aux faiblesses des hommes.

                          « Des profils inconnus aux visages célèbres,
  Aucun ne peut nier sa culpabilité,
 Et prétendre à survivre aux musiques funèbres ! »

En bref, c’est un travail de qualité que nous présente Patrick Montois Orbel. Le seul reproche que j’ai à faire concerne la couverture. Je trouve qu’elle ne rend pas justice à l’ouvrage. Cette couverture pourrait rebuter certains acheteurs qui par conséquent  ne prendraient  pas la peine de lire la quatrième de couverture.

Ma note : 6.5/10

Un grand merci au édition Stellamaris ainsi qu'au site Les Agents Littéraires.

1 commentaire:

  1. Seulement 6.5 sur 10 alors que le seul reproche va à la couverture ? Quant à moi je la trouve super, cette couverture, plutôt amusante !

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