jeudi 13 décembre 2012

Barbe Bleue d'Amélie Nothomb






La colocataire est la femme idéale.








[ Barbe bleue d'Amélie Nothomb, édition Albin Michel, 2012, 170 pages, 16,50 euros]





Amélie Nothomb,est une auteur prolifique qui a déjà publié plus de vingt romans. J'ai commencé à lire du Nothomb au lycée. J'ai pu apprécier et même adorer d'elle Hygiène de L'assassin , MercureAntéchrista, ainsi que l'excellent Acide sulfurique. Comme on le dit souvent , Amélie Nothomb soit on n'aime, soit on n'aime pas et c'est vrai que certains de ses romans m'ont laissé perplexe, comme le fait du prince.

Amélie Nothomb,  nous propose avec son nouveau roman pour cette rentrée littéraire une réécriture contemporaine du conte de Barbe Bleue.

S'il y a bien un conte qui me faisait peur lorsque j'étais petite, c'était bien celui de Barbe Bleue. Un homme infâme qui tue ses épouses les une après les autres après que celles-ci soient entrées malgré l'interdiction de Barbe bleue dans la pièce interdite. La curiosité est un vilain défaut mesdames!

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Saturnine, le protagoniste principal de ce roman , est une belge (comme l'auteur) de 25 ans qui vit depuis quelque temps en région parisienne, plus précisément à Marne la vallée dans l'appartement d'une amie d'enfance.

Lorsqu'elle tombe sur une annonce proposant une location à 500 euros par mois pour un 40m2 dans Paris même, Saturnine n'hésite pas une seule seconde. Elle se rend sur place et décroche l'appartement.Malgré les avertissements d'une femme lui signalant la disparition des huit précédentes locataires, Saturnine accepte d'emménager chez l’éminent Elemirio Nibal y Milcar.

Dès le début le propriétaire la met en garde, elle ne devra sous aucun prétexte pénétrer dans la chambre noire....

Tous les soirs, Elemirio prépare le dîner , des œufs, du caviar en passant par les homards mais toujours (ou presque) accompagné de Champagne ( si cher à l'auteur). Durant ces soirées, tous les deux se cherchent, se questionnent. Les dialogues sont vifs, rebondissants, parfois philosophiques. Ils parlent de culture, d'amour, de religion et aussi des anciennes locatrices d'Elemirio, Ont-elles seulement disparu...
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J'ai bien apprécié ce nouveau roman d'Amélie Nothomb, comparé aux deux derniers que j'avais lu d'elle ( le voyage d'hiver et les combustibles) . C'est un roman qui se lit vite ( 170 pages) comme une pièce de théâtre, puisqu’il n 'y a presque qu' essentiellement du dialogue. Les phrases sont concises, les mots sont choisis. Les prénoms des personnages sont toujours aussi originales : Saturnine, Térébenthine....

Concernant les bémols de ce livre,

Je dirais que le prix est un peu excessif pour un si petit livre écrit en si gros caractère , 13-14 euros OK, mais pas plus de 16 euros ! (heureusement, je l'ai emprunté à la bibliothèque ^^). De plus, l'auteur affirme qu'elle écrit environ trois romans par ans ( mais n'en publie qu'un) ; alors pourquoi ne pas rassembler plusieurs de ses écrits pour en faire un recueil de nouvelle ?

D'autre part, comme dans beaucoup de ses romans, je n'ai pas réellement compris le sens de la toute dernière phrase du roman, qui sème le doute dans mon esprit! Si quelqu'un a compris, je veux bien qu'il me l'explique!!

Malgré ces quelques points négatifs, j'ai apprécié ma lecture. Ce nouveau roman d'Amélie Nothomb m'a redonné envie de lire ses livres.

Note : 3/5



Biographie : ici










dimanche 2 décembre 2012

Tigre, Tigre!



Par une belle journée d'été, Margaux Fragoso rencontre Peter Curran à la piscine de son quartier, et ils commencent à jouer. Elle a sept ans; il en a cinquante et un. Quand Peter l'invite chez lui avec sa mère, la petite fille découvre un paradis pour enfant composé d'animaux exotiques et de jeux. Peter endosse alors progressivement, insidieusement, le rôle d'ami, puis de père, et d'amant. Charmeur et manipulateur, Peter s'insinue dans tous les aspects de la vie de Margaux, et transforme l'enfant affectueuse et vive en une adolescente torturée.


[ Tigre,tigre! de Margaux Fragoso , édition Flammarion, 407 pages, 21 euros]

L'américaine Margaux Fragoso nous offre un premier roman poignant en nous racontant sa vie de ses 7 ans jusqu'à ses 22 ans sous l'emprise d'abus sexuel par un adulte.

 Les pédophiles connaissent une "attirance sexuelle envers les personnes impubères ou en début de puberté ". La grande majorité des pédophiles sont des hommes. De plus, il y a plusieurs sortes de pédophiles,
ceux qui se contentent d'alimenter leur fantasme par de simples photos d'enfants et ceux qui passent à l'acte. Malheureusement pour Margaux Fragoso, elle rencontra un homme de la deuxième catégorie de pédophile.
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  Lorsqu'elle a sept ans, Margaux rencontre Peter (51 ans)  à la piscine municipale du quartier. Très vite une amitié se créer entre elle et lui.
 Le foyer de Margaux est depuis quelques années assez chaotique, son père est un alcoolique qui bat sa femme ; sa mère passe son temps à faire des séjours à l'hôpital à cause de sa "maladie mentale". Margaux trouve en Peter un homme stable, en qui elle peut avoir confiance, un père de substitution.

Cependant, Peter s'avère être tout sauf normal et stable. En effet, pendant des années il manipulera Margaux
en lui expliquant qu'avoir des relations sexuelles avec des jeunes filles et pouvoir se marier avec devrait être normal.

Au départ, Peter l'emmène seulement dans sa cave, lui demande de se mettre culotte pour la photographier , puis plus tard, quand il aura toute sa confiance, il lui demande de se déshabiller.

Margaux fragoso n'aura jamais connu d'enfance, dès l'âge de 12 ans, elle devient aguicheuse, s'habille de manière provocante. Elle commence a avoir des relations un peu plus poussées avec Peter. Ensemble, ils passent leur temps à regarder des films pornos.

A l'âge de 13 ans, elle se créer un personnage imaginaire pour se protéger, Nina. Elle se met dans la peau de ce personnage pour accomplir tous les désirs pervers de Peter.

Peter s'avère être très influençable sur Margaux. N'ayant pas beaucoup d'amis, seul Peter la rend importante et en vie. Il l'a contraint au sexe presque chaque journée et peut se montrer violent après une dispute.

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A la fin de son récit, l'auteur nous explique pourquoi elle a voulu  raconter une partie de sa vie après le suicide de son "bourreau" pour ses 70 ans. Pendant ses quinze années d'abus sexuel , Margaux Fragoso souffrit du syndrome de Stockholm. Enfant, elle essaya d'humaniser Peter en montrant que lui aussi connu une enfance difficile. Ses parents le battaient, puis dans son école pour garçons, ce sont les bonnes soeurs qui le frapperont. Il  lui est même arrivé de se prostituer. Elle se pensait réellement aimé de Peter, alors que ce dernier n'était juste qu'un pervers malade. Pendant le roman nous assistons à la dégradation progressive de leur relation, Peter passe du statut d'ami, à celui de père, puis d'amant et enfin de violeur. Elle prendra conscience que cet homme ne lui voulait pas du bien, mais seulement lui voler son enfance.

Margaux Fragoso semble être heureuse aujourd'hui , entourée de sa famille et de sa fille.

 En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce roman choc, dérangeant qui n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde. Malgré la dureté du sujet, les pages défilent. Ce roman écrit  à la première personne se lit très bien.

C'est en lisant ce genre de roman qu'on se rend compte dans quel monde nous vivons encore aujourd'hui, où la pédophilie est toujours omniprésente.

Ma Note: 17/20                                                                                                               Biographie : Ici
                                                   

Merci à Priceminister ainsi qu'au édition Flammarion pour ce partenariat  dans le cadre du Match de la rentrée Littéraire 2012.

Tigre Tigre!,Margaux Fragoso,pédophilie,enfance bafouée,manipulation et chantage psychologique,soumission,tout n'est pas si simple,on juge sans juger,victime ou pas,c'est le bazar dans mon cerveau

dimanche 25 novembre 2012

Le premier sang de Sire Cédric


Couverture Le premier sang

Les plus grandes terreurs naissent dans l’enfance et prennent racine au plus profond de nous.  Qu’est-ce qui les fait resurgir ? Sommes-nous capables de les surmonter ?

Par une nuit d’hiver glacée, deux flics de la criminelle, partis pour surveiller un parrain de la drogue en banlieue parisienne, mettent les pieds dans une étrange affaire. Leur principal suspect est mort brûlé vif dans son appartement et les méthodes employées ne ressemblent pas à un règlement de compte. Eva Svärta, la policière albinos, dominée par le désir obsessionnel de retrouver le meurtrier de sa mère et de sa sœur jumelle, pressent un danger imminent. Et si les fantômes du passé se mettaient à reprendre vie ? Hallucination ou réalité ?

[Le premier sang de Sire Cédric , édition le pré aux clercs , 508 pages , 19, 50 euros]



Tout comme De fièvre et de sang , ce deuxième tome fut un Coup de cœur.
Nous retrouvons notre dynamique et atypique policière albinos, Eva Svärta ainsi qu'un de ses quo-équipier et ami de la brigade criminelle du quai des orfèvres, Erwan Leroy en train de filer un trafiquant de drogue, Ismaël Constantin dans sa banlieue Parisienne.
Cependant, cette simple filature prendra un tournant lorsqu'ils découvriront sur place que l'appartement de Constantin est en train de brûler. A l'intérieur, son corps est retrouvé non seulement brulé mais aussi mutilé : le cœur et la langue arrachés.
Alors que beaucoup de policiers concluent pour un règlement de compte, une macabre découverte ébranlera leurs suppositions ; un nouveau-né mort est retrouvé dans le congélateur de Constantin...
Dans le midi de la France, nous rejoignons le commandant toulousain Alexandre Vauvert, que nous avions déjà rencontré dans le premier tome et qui aida Éva dans une étrange et surnaturelle affaire criminelle.
Alexandre Vauvert enquête sur la disparition d'un important homme d'affaire, Pierre Loisel. Sa femme et son fils en bas âge sont morts dans un accident de voiture. N'était-ce réellement qu'un accident ?

Une autre histoire en parallèle aux deux autres nous est conté : Celle d'une femme riche et puissante, Madeleine Reich qui est subitement victime de stigmates. Avant de disparaître, elle tue froidement son mari et met le feu à leur maison sur Neuilly.

Comme vous pouvez vous en douter, les trois histoires seront liées, ce qui permettra de retrouver ensemble nos deux commandants : Eva et Alexandre.
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Vous n'êtes pas obligé d' avoir lu le premier tome pour comprendre celui-ci , cependant d'importantes questions qu'on se pose dans le premier tome seront éclaircies ici, notamment sur le passé traumatisant d’Éva.

Eva Svärta , est une femme déterminée, solitaire et qui s'acharne au travail pour essayer de trouver des réponses au mal qui la ronge depuis l'assassinat de sa sœur jumelle et de sa mère.

Alexandre lui ressemble beaucoup. C'est un insomniaque qui passe son temps à travailler. Il n'arrive pas à se remettre de sa rupture d'il y a deux ans avec Eva. C'est un homme marqué physiquement par son expérience mais qui sait être doux et protecteur.

Nos deux protagonistes vont être de nouveau confrontés à des évènements dépassant l'imaginable. Ils vont devoir côtoyer et se battre contre du surnaturel.
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Bien que moins sanglant que De fièvre et de sang, ce deuxième tome garde l'atmosphère pesante du premier. Sire Cédric manie avec perfection ce mélange de thriller et de fantastique.
Grâce à sa plume fluide et entraînante, à son rythme enchaîné, Les 500 pages défilent d'une traite sous nos yeux ébahis! J'ai hâte que la suite sorte!!
                     Note : 10/10               
Son site officielici                     








Lu en LC avec: FloTousleslivres ; Lisalor.

lundi 12 novembre 2012

Hex Hall , tome 1



Sophie Mercer, lycéenne et sorcière, use des pouvoirs sans discernement. Sur ordre d'un puissant magicien, qui n'est autre que son père, elle est envoyée à Hex Hall établissement ultra sélect pour élèves très spéciaux. Spectres, loups-garous et vampires s'y côtoient. Sophie qui est tout sauf discrète, se fait des tas d'ennemis et quelques amis. Parmi ceux qu'elle juge digne d'intérêt, il y a un séduisant jeune sorcier. Mais l'heure n'est pas à la romance : un prédateur se met à attaquer les élèves. Et, Sophie, fille de l'un des enchanteurs les plus puissants au monde, et directeur de Hex Hall, est une cible idéale...

 [ Hex Hall de Rachel Hawkins , éditions Albin Michel wiz , 304 pages, 13,70 euros.]

La période de fin octobre - début novembre est propice pour beaucoup de lecteurs à des lectures rappelant  Halloween, c'est pourquoi  je me suis lancée dans le tome 1 d'Hex Hall.

Sophie Mercer, jeune lycéenne de 17 ans n'est pas une simple fille comme les autres. Après un énième d’emménagement,  elle sera  renvoyée (encore) de son lycée, en raison d'un étrange comportement. En effet, Sophie usera de ses étranges pouvoirs qu'elle ne maîtrise pas totalement en aidant un fille à faire tomber un garçon amoureux d'elle, sauf que les évènements ne se dérouleront pas comme prévu...
Sur ordre du conseil des créatures magiques, Sophie sera envoyée dans une école pour des élèves spéciaux : Hex Hall. En effet, sorcières, fées , métamorphoses, loups-garous et vampires se côtoient.

Ce début de roman m'a beaucoup rappelé la saga Harry Potter, comme lui au départ, elle ne connaît presque rien sur la magie, et est envoyée dans une école de magie. Sa mère, une simple humaine, ne lui a appris que le stricte minimum trouvé dans les livres de magie . De son père, elle ne sait presque rien, seulement que c'est un sorcier. Nous apprendrons par la suite, que son père n'est pas qu'un simple sorcier...

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Peu habituée à se faire des amis, Sophie arrive tout de même à faire la connaissance de Jenna, la seule élève  vampire d' Hex Hall, ainsi que le charmeur Archer, dont elle en tombe rapidement amoureuse. Elle se fait pas mal d'ennemis aussi : notamment le groupe de sorcières noires, dont Élodie, la petite amie d'Archer .

J'ai beaucoup aimé l'intrigue de ce premier tome, si l'histoire peut paraître paisible au début, la suite se noircie et se complexifie. Nous apprenons qu'un an auparavant, un meurtre non élucidé a frappé l'école. Le meurtrier semble toujours présent sur les lieux, car de nouvelles attaques font rages. Des élèves sont retrouvés presque vidés de leur sang, Jenna est immédiatement soupçonnée, Sophie ne veut pas le croire et mène son enquête.

De plus, de tout temps, les sorciers sont pourchassés et massacrés par l'énigmatique groupe  l'Ocho Di Dio. Ce groupe semble d'ailleurs s’intéresser de près à notre jeune héroïne, qui a pour ancêtre une puissante sorcière, qui s'avère ne pas être que cela...

J'ai bien aimé le personnage de Sophie. C'est une jeune fille déterminée à progresser et réussir. Elle détient beaucoup de caractère et de franc-parler.
Son amie Jenna est aussi sympathique. C'est une vampire pas comme les autres. Tout d'abord, elle Adore le rose bien pétant, elle possède même une mèche de ses cheveux dédiée à cette couleur.

Ce premier tome fut très intéressant : une intrigue prenante avec un dénouement inattendu , des personnages attachants, un monde qui mélange les espèces surnaturelles sans difficulté.
La plume de l'auteur est simple et fluide, ce qui permet une lecture rapide et efficace. J'ai hâte de lire la suite!

Note : 8/10
                                                                                                                               Blog de l'auteure : Ici
                                               







Lu dans le cadre du Challenge Lire en thème: Les sorcières chez hylyirio


jeudi 8 novembre 2012

Le squelette amoureux



 Le squelette amoureux : une épopée aux accents tragiques et pathétiques contée en alexandrins. Un amour plus fort que la mort. L’aventure de ce personnage emporte le lecteur dans un univers où réel et imaginaire semblent intimement liés, la forme originale de la composition lui donna sa force.


Le squelette amoureux de Patrick Montois Orbel, édition Stellamaris, 105 pages, 11 €.








N’étant pas habitué à lire de la poésie et encore moins lorsque celle-ci est contemporaine, j’ai sauté sur l’occasion quand Les agents Littéraires en proposait.
Je ne regrette pas du tout mon choix et j’aimerais d’ailleurs trouver le temps de lire plus de poésie.
Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la structure du texte :
Patrick Montois Orbel, nous propose 19 sonnets en partie en estrambot. 
« Estrambot », signifie que les 17 vers que contient une page sont répartis de la manière suivante :
                                                   4 vers
     4 vers
      3vers
     3 vers
     3 vers
De plus, le dernier vers de chaque bas de page est repris en début de page suivante, ce qui donne une harmonie au texte.
Comme le titre nous l’indique, le personnage principal de cette épopée poétique est un peu particulier, puisqu’il s’agit d’une personne décédée, un squelette.
 Ce squelette n’est pas ordinaire. Tout d’abord,  c’est un squelette libre, nous le découvrons sortant de sa tombe pour divaguer parmi le monde des mortels.
C’est un squelette amoureux de la vie et plus particulièrement des créatures féminines.
Malgré une bague au doigt, cela n’empêche le squelette  d’entretenir la réputation d’un « homme à femmes »

   « Parce que je rêvais de voir un horizon,
   Sans avoir à subir le fouet et l’attelage,
   Les présents  de l’amour mais sans cet emballage,
  Son remède à mes jours sans boire son poison »

Son autre passe-temps est sans aucun doute la philosophie qu’il tire de son observation du monde à travers sa tombe.
 « Plaignons-les, mais l’humain n’aime pas être seul ;
  Il survit dans un groupe où le plus fort commande ! »
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 «  Ne pas suivre quelqu’un donne la liberté
 Qui permet de choisir ; c’est notre découverte ! 

Le squelette représente celui qui a vécu, celui qui a vu et profité de la vie. Mais c’est aussi un homme plein de sagesse face à la fougue  et aux faiblesses des hommes.

                          « Des profils inconnus aux visages célèbres,
  Aucun ne peut nier sa culpabilité,
 Et prétendre à survivre aux musiques funèbres ! »

En bref, c’est un travail de qualité que nous présente Patrick Montois Orbel. Le seul reproche que j’ai à faire concerne la couverture. Je trouve qu’elle ne rend pas justice à l’ouvrage. Cette couverture pourrait rebuter certains acheteurs qui par conséquent  ne prendraient  pas la peine de lire la quatrième de couverture.

Ma note : 6.5/10

Un grand merci au édition Stellamaris ainsi qu'au site Les Agents Littéraires.