* Le Livre de poche
Publié en 2004
253 pages
4,50€ *
Résumé:
Kay Bartholdi est libraire à Fécamp, Jonathan Shields est un écrivain américain. Il lui commande des livres par correspondance. Elle répond à cet inconnu qui semble partager les mêmes goûts en littérature. Lettre après lettre le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi. Cette relation épistolaire devient bientôt aussi passionnée que celle de deux amoureux .
Ils se font des scènes, des confidences, s’engagent peu à peu dans une relation que kay, hantée par le souvenir d’une déchirure ancienne, s’efforce de repousser...
Mes impressions:
Je peux dire d'ores et déjà qu'après avoir emprunté ce livre à la bibliothèque, je compte bien me l'acheter tant il m'a plu ! Tout d'abord, j'affectionne particulièrement les romans épistolaires, j'ai adoré le style, la structure, découvrir au fur et à mesure la psychologie des protagonistes, l'attente entre les lettres..
J'ai beaucoup aimé leur façon de s'exprimer, de s'apprivoiser, leur amour des livres et de la littérature et des lettres. On découvre à travers ce roman des merveilleuses descriptions de romans qui donnent envie de les découvrir ! (je sens que ma Pal va augmenter!!)
Belle atmosphère qui se dégage dès les premières lignes de ce roman , les paysages font rêver (Fécamp) et se joignent bien au thème de l'évasion et de la liberté omniprésent dans le livre.
Le genre épistolaire est pleinement adéquat avec l'intrigue, cela reflète bien la distance séparant les personnages , d'où le titre Un homme à distance et les terribles secrets reliant les deux protagonistes...
Même si ce roman est plutôt court (152p) il est très riche en émotion, en réflexion , alors pourquoi faire plus long?
Contrairement à beaucoup de lecteurs, j'ai bien aimé la fin, ça colle parfaitement avec l'intrigue principale. Belle chute!
Je suis très heureuse d'avoir découvert cette auteure par ce petit chef-d’œuvre, je ne compte pas m'arrêter là!
Coup de cœur pour moi donc! Lecture très agréable
Note: 10/10
Citation:
Est-ce qu'on sait tout de l'autre quand on aime les mêmes livres?
Est-ce que les livres sont un moyen de tout se dire, même l'inavoué, le plus terrible secret?
Les femmes osent confesser des aveux que les hommes enferment à double clé dans leur cœur.
La lecture n'est pas une activité innocente. On n'en ressort pas toujours indemne. La lecture est dangereuse. Elle m'a fait extirper des aveux que je ne vous aurais pas faits sous l'emprise du bourreau.
Biographie: ici